SYSTÈME ANALYTIQUE DES CONNAISSANCES POSITIVES DE L’HOMME
RESTREINTES A CELLES QUI PROVIENNENT DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT DE L’OBSERVATION.

 

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 Né en 1744 à Bazenta dans la Somme et mort à Paris en 1829. Naturaliste français, il est l'un des premiers, en 1802, à introduire le terme "biologie" pour désigner, dans sa conception d'une "bonne Physique terrestre", l'étude des organismes vivants, à côté de la météréologie (étude de l'atmosphère) et de l'hydrogéologie ( étude de la croûte terrestre). Dans sa théorie de la Terre intitulée "Hydrogéologie"(1802), il suggéra, selon une note de Vernadsky (1945), le concept de biosphère pour désigner "l'aire de la vie", c'est à dire l'interaction de la "matière vivante" avec l'écorce terrestre, sans toutefois inventer le concept fonctionnel et évolutif moderne. Dans ses "Principes de géologie" Lyell résume et critique les idées transformistes de la "Philosophie zoologique" de Lamark, mais ne mentionne pas son "Hydréogéologie", ouvrage également ignoré par Darwin. Dans la théorie biologique de l'évolution, les controverses entre néo-lamarckisme et néo-darwinnisme persistent jusqu'à nos jours.