BURN-OUT


Burn-out, épuisement au travail 


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Des députés demandent la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle

 

 12/2014  Reuters/Andrew Winning

 

Une trentaine de parlementaires de la majorité veulent voir reconnaître les cas d'épuisement au travail. Les employeurs devraient en assumer le coût.  

 

Des députés demandent la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle

 

 

 

Une trentaine de députés demandent la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle. En France, plus de 3 millions de salariés seraient menacés par ce syndrome d'épuisement extrême. 

   

Les entreprises payeront-elles bientôt pour réparer les dégâts du burn-out? Une trentaine de députés demandent sa reconnaissance comme maladie professionnelle, dans une tribune publiée par le Journal du dimanche. Cette étape "est indispensable pour faire que les effets de l'épuisement nerveux au travail soient à la charge de ceux qui en sont responsables, c'est-à-dire les employeurs", expliquent les élus, tous issus de la majorité. Une proposition de résolution sur le sujet a déjà été adoptée par le groupe PS au Sénat en juillet. 

  

Pour les députés de la majorité signataires, il s'agirait de faire "basculer le financement" de ce syndrome d'épuisement professionnel "sur la branche Accident du travail et maladies professionnelles - financée par les cotisations patronales à 97%". Les députés proposent l'inscription de deux nouveaux éléments au tableau des maladies professionnelles: la dépression consécutive à un épuisement profond et le stress post-traumatique au travail.  

 

Seuls quelques dizaines de cas reconnus par an

 

Pour l'heure, une personne souffrant d'un stress extrême au travail a droit à un congé maladie ou un temps partiel thérapeutique financés par le régime général de la Sécurité sociale et donc par l'ensemble de la collectivité. Seuls quelques dizaines de cas par an obtiennent que leur syndrome d'épuisement soit reconnu maladie professionnelle, celle-ci ayant entraîné une incapacité permanente de plus de 25%, tandis qu'un lien "direct et essentiel" avec le travail a été mis en évidence, selon les dispositions en vigueur. 

 

Cette tribune intervient quelques semaines après la publication par Cegos d'un baromètre sur le stress au travail. Selon cette enquête, un salarié sur quatre déclare avoir subi au cours de sa carrière un problème psychologique grave comme une dépression ou un burn-out.